Au cœur de l’ESC

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Août / Septembre 2018

INtelligence & INnovation

21 septembre 2019

Mickael Lardet

L’European Society of Cardiology fête les 25 ans de l’installation de la Maison du cœur (son siège) à Sophia Antipolis. Mais que se passe-t-il derrière les murs de cette société savante européenne, aux membres issus de près de 100 pays ? Sa directrice, Isabel Bardinet, nous en a ouvert les portes.

Comment s’organise la Société Européenne de Cardiologie ?

Nous sommes une société savante qui a pour mission de réduire le fardeau des maladies cardiovasculaires. Nous comptons des membres individuels et institutionnels avec des sociétés nationales de cardiologie, des groupes de travail, des associations… issus de près de 100 pays.

L’ESC gère aussi 12 publications scientifiques, dont la plus diffusée: le European Heart Journal est numéro 1 des publications mondiales liées au cardiovasculaire. Nous collectons et diffusons également des données très précises sur les maladies, les patients, les établissements afin de les soutenir dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires.

Enfin, la partie la plus visible de notre activité est l’organisation de congrès, avec 11 congrès scientifiques annuels, dont l’ESC Congress, le plus connu, réunit plus de 30.000 personnes chaque année. Et ici même, à la Maison du cœur, nous organisons des cours et des conférences toute l’année.

Pourquoi êtes-vous installés à Sophia Antipolis depuis 1993 ?

Il faut se rappeler qu’à cette époque, Sophia ambitionnait de regrouper principalement des entreprises qui évoluaient dans les sciences de la vie. Aujourd’hui, nous avons toujours un intérêt très marqué à nous trouver ici car les entreprises de Sophia travaillent sur le digital et les nouvelles technologies, un domaine qui impacte de plus en plus le milieu médical.

L’ESC fait également partie de plusieurs commissions du Sophia Club Entreprise, ce club est très actif et nous permet de conserver un lien fort avec Sophia Antipolis.

En quoi est-ce une nécessité de développer encore votre champ d’action ?

Parce qu’aujourd’hui la prise en compte des dégâts provoqués par les maladies cardiovasculaires est très insuffisante.

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