Revue de tendances avec Baylibre

Inmagazines 17

Octobre / Novembre 2020

INtelligence & INnovation

24 novembre 2020

Mickael Lardet

Benoît Cousson dirige Baylibre à Villeneuve-Loubet. Le spécialiste des solutions IoT et de l’embarqué évoque avec nous les grandes tendances de la tech et du marché des ESN.

Assurément, la crise sanitaire aura mis en suspend ou infligé un coup d’arrêt à certains projets qui n’étaient pas bouclés ou peu avancés en matière de R&D, à Sophia Antipolis comme chez les grands donneurs d’ordre américains ou asiatiques. Pour Benoît Cousson, dirigeant de Baylibre, cette période a incité les industriels à se concentrer en priorité sur les concepts commercialement viables : business is business… « Du côté de Baylibre, nous avons embauché pendant le confinement pour renforcer notre développement commercial à l’étranger », explique-t-il. Et sur le business des ESN ? « Tout ce qui concerne la caméra et les applications qui peuvent y être liées ont le vent en poupe ». Ce qui relève de l’intelligence artificielle (reconnaissance faciale, reconnaissance d’objet, détection de mouvement, etc.) est clairement prépondérant dans les sujets qui offrent des perspectives de développement à court terme. L’embarqué est toujours au cœur des préoccupations des grands industriels.

Nouer plus de partenariats avec des startups

« D’une manière plus générale, c’est l’IA et l’IoT (Internet of Things, les objets connectés, NDLR) qui intéressent l’industrie aujourd’hui. Tout ce qui se connecte ou est en passe de pouvoir se connecter. Les fours, les réfrigérateurs intelligents, et tout appareil électroménager que l’on retrouve dans nos domiciles présentent un intérêt », estime Benoît Cousson. Et si les projets mettent plus de temps à mûrir et à passer à la phase R&D, chacun fourbit ses armes et se prépare à la prochaine vague d’innovation et de tendances industrielles de fond, qui vont créer de la croissance et de l’emploi. « Chez Baylibre, nous souhaiterions davantage travailler en partenariat avec des startups. Celles qui ont de bonnes idées, mais peu de moyens et à qui nous pourrions apporter notre R&D et notre force de frappe » lancent Benoît, qui croit aux vertus de la croissance externe dans son secteur d’activité, ainsi qu’à la récurrence et à la pérennité des collaborations de travail.

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