Sophia, nouvelle Automotive Valley : ça roule

Il n’est plus trop tôt pour parler d’Automotive Valley à propos de Sophia Antipolis : la technopole s’organise et accueille de plus en plus d’acteurs autour des enjeux du véhicule automobile connecté.

Il y a près de 20 ans, Toyota arrivait en pionnier avec ses équipes chargées de travailler sur l’évolution du design automobile dans le monde. Depuis, et avec l’expérience de la technopole en matière de microélectronique, c’est un véritable cluster qui s’est formé autour des enjeux que constituent le véhicule de demain, à travers les technologies du logiciel embarqué, la conception de circuits intégrés, le design UX (User eXpérience) et UI (User Interface) et bien entendu l’IA.

Mais comment conserver son avance dans le domaine quand la concurrence est agressive et internationale ? Certainement en multipliant les collaborations, en se fédérant autour d’enjeux communs. Et accentuer l’effet « boule de neige » en accueillant de nouveaux acteurs au sein de cette Automotive Valley naissante. C’est pour cette raison qu’est née Smart Vehicle Côte d’Azur. Créée fi n 2017, l’initiative réunit un consortium de près de soixante dix acteurs azuréens, fédérés autour d’une volonté commune : structurer un écosystème performant et innovant autour des nouvelles mobilités, piloté par les industriels et soutenu par les acteurs du territoire. Startups, grands groupes, institutionnels et académiques se réunissent pour partager leurs expertises et leurs projets. Le comité de pilotage est constitué d’IBM, Renault Software Labs, Magneti Marelli, NXP, epicnpoc, Bosch, la Casa, Sophia Club Entreprises et Team Côte d’Azur.

L’initiative se structure autour de trois axes de travail thématiques : la création d’une cartographie des acteurs dans la perspective de se structurer, la promotion au niveau national et international et la création de projets structurants et d’espaces d’expérimentation sur le territoire azuréen pour de nouveaux projets de mobilité intelligente et connectée.