IBM, des jobs d’un nouveau genre en France et à Sophia

Inantipolis 5

Octobre / Novembre 2018

INfo

28 novembre 2018

Mickael Lardet

IBM va créer 1800 emplois en France dans les 2 ans. Sophia Antipolis fera partie des sites concernés par cette bonne nouvelle. En parallèle, Big Blue (le surnom du géant américain) renforce P Tech, son programme éducatif de nouvelle génération pour faire émerger dans le monde une nouvelle génération de jobs.

L’annonce avait été faite en mai par la chairman, President & CEO d’IBM, Ginni Rometty, à l’occasion du sommet parisien Tech For Good Summit. Dans le cadre d’une série d’investissements et d’initiatives en France liés à l’IA, la blockchain, le cloud computing et l’IoT, 1800 emplois vont ainsi être créés en deux ans par le géant informatique mondial.

IBM prévoit d’embaucher des consultants, des architectes informatiques, des développeurs et des experts techniques, y compris des nouveaux diplômés et des professionnels expérimentés. A Sophia Antipolis, plus de 100 ingénieurs travaillent déjà sur des questions d’intelligence artificielle au sein de France Lab IBM.

Cette équipe doit migrer vers les nouveaux bâtiments intelligents de l’Arteparc qui sortiront de terre courant 2019 à Biot. IBM a conclu un bail pour emménager sur la totalité de l’un des 3 bâtiments, qui compte 1900 m².

Nouvelle génération d’emplois

Mais l’annonce de ces investissements se fait en corrélation avec l’essor de nouveaux types de jobs chez IBM, les « new collars ». Ce sont des fonctions complètement nouvelles dans des domaines tels que la cyber sécurité, la data-science, l’intelligence artificielle et les activités liées au cognitif. Elles n’exigent pas nécessairement de diplômes universitaires traditionnels mais plutôt les bonnes compétences, souvent obtenues par une formation professionnelle ou sur le terrain. Pour promouvoir ces emplois, IBM a travaillé sur un modèle éducatif, P Tech, qu’il déploie depuis septembre dans quatre pays, sur 120 écoles, préparant près de 75.000 étudiants à ces nouveaux jobs. Le modèle fait participer le gouvernement, l’éducation et l’industrie, et doit essaimer en France d’ici peu.


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