PRINTEMPS – Surprises DE SAISON

Julie Lascombes dirige Le Printemps, temple de la mode azuréenne, à Polygone Riviera. Une enseigne ouverte en 2015, qui n’a de cesse de vouloir nous surprendre et nous faire retrouver la notion de shopping-plaisir.

Quel bilan tirez-vous de l’année 2020 ?

2020, très particulière -avec ses nombreux « stop & go »- a été éprouvante, à tous les niveaux, et tout d’abord humainement.
Car un grand magasin, c’est avant tout de l’humain : au Printemps, la relation client est primordiale. Le maitre mot de la période aura donc été « adaptation ». Avec une conséquence : la transformation de la relation avec nos équipes, des échanges encore plus nombreux et un accompagnement plus fort. Le métier du management a dû changer et évoluer chaque jour. L’enjeu : garder notre identité, ne pas basculer dans la peur de l’autre tout en gardant une certaine « proximité » !

Comment se sont passées les fêtes ?

Les clients ont été au rendez-vous avec une forte croissance de notre trafic en décembre par rapport à l’an dernier. Les clients sont heureux d’avoir des échanges, d’être dans l’interaction. Même si le digital a indéniablement pris ses marques en 2020, le rapport humain, sa « rareté » en font une valeur incontournable, irremplaçable.
Le comportement d’achat a également changé. Nous avons plus d’achat sur des articles « refuge », qui présentent une valeur durable : la joaillerie, l’horlogerie… La beauté aussi a connu un vrai regain d’intérêt. Je crois que l’on a retrouvé la notion de shopping « plaisir ».

C’est dans les gènes du Printemps de surprendre et d’innover… Qu’est-ce que vous prévoyez pour 2021 ?

Nous souhaitons retrouver une autre forme de fantaisie, d’audace et d’insouciance… Nous allons encore nous réinventer car nous avons envie d’émotionnel, d’expérientiel ! Nous avions déjà beaucoup travaillé sur la personnification de la relation client en développant des services différenciant.