44°N, code de l’élégance et du luxe

Peut-être parce que son élaboration s’apparente à un parfum, ou qu’il emprunte ses techniques de distillation à cette industrie, toujours-est-il que Grasse a désormais son Gin, « 44°N », fabriqué au sein de la distillerie « Comte de Grasse ».

Un alcool dont la fabrication en France est à la mode (plusieurs dizaines de marques françaises sont nées ces dernières années) au cœur de petites productions artisanales et inspirées. Bhagath Reddy, d’origine indienne, a installé sa distillerie dans les anciens locaux de la parfumerie Roure, avec près de 80 % des ingrédients nécessaires à la fabrication du Gin 44°N (la latitude de la ville de Grasse) qui sont issus de fournisseurs locaux. Les codes du parfum sont ici adaptés à la fabrication de cet alcool : luxe, ingrédients précieux, procédés de fabrication issus d’une tradition locale… Avec ses notes florales, ce spiritueux exhale ses ambiances fruitées et élégantes. Une vraie découverte avec des saveurs longues, puissantes, de cade, rose centifolia ou de jasmin. Son élégante bouteille évoque le parfum et son bleu, celui de Klein : assurément, ce gin est grassois et plus généralement… azuréen.

L’innovation au service de l’authenticité

S’il bénéficie déjà de l’apport du terroir local, le gin de Grasse profite aussi de tout le potentiel d’innovation azuréen : la durée de macération est ainsi réduite grâce à des techniques modernes mises au point par Marie-Anne Contamin, créatrice de la recette du gin, au sein du laboratoire de chimie de l’Université Côte d’Azur. 44°N a aussi bénéficié d’un vrai soutien de tous les acteurs du développement économique local, pour que le projet, en moins de trois ans, puisse voir le jour : ville de Grasse, Pays de Grasse, la Région PACA, Team Côte d’Azur et les services préfectoraux. Déjà, Bhagath Reddy réfléchit à lancer une production de rhums mais aussi de whiskys, pour lesquels un accord a déjà été signé avec un producteur d’orge de Valderoure.