La Villa Archange & Le Bistrot des Anges – Savourer les bons moments

Inantipolis 15

Juillet / Août 2020

Portraits

31 juillet 2020

Mickael Lardet

De l’Ecole hôtelière de Dinard jusqu’à la Villa Archange, de Georges Blanc à Vonnas jusqu’au Normandy à Bangkok, Bruno Oger tutoie les sommets de la cuisine française depuis plus de 30 ans. Tout juste revenu aux fourneaux, le chef fête les dix ans de son arrivée au Cannet, où la magie des lieux opère de la terrasse jusqu’à l’assiette, dans un charme provençal unique.

Est-ce le rêve de tout chef que d’avoir son propre établissement ?

Je n’avais pas forcément envie d’être à mon compte, mais de nombreux facteurs ont participé à ma prise de décision. En découvrant la Villa Notre-Dame des Anges, j’ai été complètement charmé… Nous sommes ici dans un environnement naturel d’exception, aux portes de la ville, dans une ambiance provençale incomparable !

Vous venez de fêter vos dix ans, le 10 mai, en mode confiné…

La fermeture a été abrupte et en 4 h il a fallu prendre des décisions radicales. La date anniversaire correspondait aux débuts du déconfinement, mais pas pour les restaurateurs. Mais restons positifs, nous venons de vivre dix belles années, en ouvrant en 2010 cette magnifique bastide et en ayant décroché dès 2011 deux étoiles au Guide Michelin. C’est une consécration pour nous. En attendant la troisième… !

Vous avez aussi ouvert le Bistrot des Anges. C’est une belle aventure, mais ce n’est pas la même cuisine que de gérer deux établissements…

Nous sommes dans une logique de gestion du quotidien… sur le long terme. Nous sommes toujours dans une dynamique de développement, de projets, mais le principal est surtout de prendre soin de bien s’entourer. La restauration, ce sont de nombreux métiers très différents, avec des fonctions supports telles que la comptabilité et le commercial. Qu’ils soient passionnés et responsables, c’est ce que je demande en priorité à mes équipes.

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