PHASELEC – Avance DE PHASE

Ingénieur de formation, après un premier parcours IT dans la technopole, lassé des grands groupes, Philippe Marchay a choisi de s’installer à son compte comme électricien. Mais chassez le naturel… Avec Phaselec, sa signature, « L’électricien 2.0 », tend à évoluer vers une nouvelle ambition : celle de devenir un acteur local qui compte dans la transition énergétique du territoire.

« D’origine parisienne, je n’y ai jamais travaillé… Entre la Dalle de la défense et la Pinède de Sophia, le choix était vite fait ! » s’amuse Philippe Marchay. Jeune ingénieur diplômé de l’ISEP à Paris, titulaire d’un DEA de microélectronique en systèmes intégrés, c’est au lendemain de la fin de son service militaire qu’il débarque dans la technopole avec un premier emploi d’ingénieur, pour une structure qui allait vite être rachetée par le géant ARM. Ce sera ensuite une évolution de carrière dans l’IT comme Business Development Manager chez TI à Villeneuve Loubet pour la zone Europe – Moyen Orient – Afrique sur la vidéosurveillance numérique. A l’issue de l’un des nombreux PSE du géant américain qui lui offrait de poursuivre sa carrière… à Münich (!), il décline l’offre et décide de se mettre à son compte. « Ma femme m’avait lancé, comme un défi : « Tu parles toujours d’exercer un métier manuel… A toi de jouer ! »

Pour Philippe, le deal est clair : ras-le-bol des grands groupes, il veut une petite structure. Stop aux voyages autour du monde : il travaillera en local. Et au diable la haute technologie : il veut désormais de la sim-pli-ci-té ! En reprenant le fonds de commerce d’un électricien à MouansSartoux, son business s’oriente au départ vers les particuliers et copropriétés. Assez vite, la technologie lui manque -« j’aime apporter de la valeur ajoutée à notre travail »- et il développe avec son équipe le marché de la climatisation, la domotique, l’alarme et la vidéosurveillance. « Nous devenions l’électricien 2.0 et vendions du confort. C’était parfaitement dans l’air du temps, bien en phase avec la typologie de notre clientèle de particuliers ».