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LIONNEL LUCA : En toute FRANCHISE

De droite, certes, gaulliste assurément, pompidolien, mais aussi écologiste avant l’heure, défenseur d’une mixité intergénérationnelle qu’il voit comme la recette du bien vivre ensemble de ses administrés, l’homme politique « activiste » côtoie ici le prof d’histoire à la mémoire infaillible et aux anecdotes étonnantes. Entier, Lionnel Luca, maire de Villeneuve-Loubet, nous évoque l’histoire de sa famille et son parcours politique, sans compromis, ni sur le franc-parler, ni sur la sincérité.
Comment êtes-vous « né » en politique ?
Lionnel Luca : ma prise de conscience politique, c’est un voyage en Roumanie, à l’âge de 8 ans, en 1962. Avec, mon père, ma mère, mon oncle. Mon père revenait dans son village qu’il avait fui en 1946 pour échapper à la dictature communiste. Les hommes en armes à la sortie des villes, les guérites… Avec notre « Ariane », la voiture occidentale, dans cet environnement où vous deviez faire oblitérer vos laisser-passer au moindre déplacement, nous devenions un peu les « libérateurs » du village ! Je me souviens que le cousin de mon père avait discrètement subtilisé trois mirabelles sur un arbre pour me les offrir : en temps normal, il aurait dû demander l’autorisation au parti pour cueillir des fruits ! Voilà pour mon éveil en politique…
Et votre admiration pour le général de Gaulle ?
Ayant vécu ce voyage, quand mon père critiquait les communistes, je comprenais mieux pourquoi. A la maison, c’était donc ce combat contre les communistes et c’était surtout l’admiration du général de Gaulle, « qui n’était ni à droite, ni à gauche, mais qui était pour la France ». De Gaulle, je le voyais à la télévision : les conférences de presse, les bains de foule… Je l’ai vu le 18 juin 1968 au Mont Valérien…

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