LUCIE FERRANDIZ : Infirmière libérale, ENTRE VOCATION ET LIBERTÉ

En s’associant pour reprendre un cabinet situé dans le quartier de Nice Nord, Lucie Ferrandiz vient de s’installer comme infirmière libérale. Une vocation et une envie d’indépendance pour la jeune femme qui au prix d’un travail relationnel quotidien, commence à se faire connaître dans sa zone d’exercice et développe une patientèle dans la capitale azuréenne, en attente de soins techniques comme chroniques. Entretien.

Lucie, vous êtes une azuréenne « pure souche » !

Lucie Ferrandiz : oui, je suis née à Grasse, j’ai grandi entre Mougins et Cannes. J’ai fait mes études à l’école d’infirmières de l’Hôpital de Cannes. À la suite de ces études, j’ai emménagé avec mon conjoint à Nice où j’ai commencé par pratiquer mon métier à l’hôpital Pasteur. Dans un premier temps, je suis restée 3 ans en service de pneumologie.

Est-il nécessaire de se spécialiser pour exercer dans un service en particulier ?

Non, mais j’ai choisi la pneumologie, car au-delà de l’opportunité d’entrer dans un service formateur, on peut y pratiquer une très grande diversité de soins.

Par la suite, j’ai eu envie de changer d’horizons, car entretemps l’équipe avait changé et le travail devenait moins collaboratif entre médecins et infirmières, mais plus directif.
J’ai également pratiqué le métier en clinique, mais cela m’a été pesant : nous étions peu écoutées, nous exercions beaucoup de responsabilités alors que nos tâches étaient peu reconnues. C’est à ce moment-là qu’a eu lieu le déclic et qu’avec ma collègue d’alors, Chloé, nous avons franchi le pas de nous associer pour devenir indépendantes.

Qu’apprend-on en école d’infirmière et comment s’organise la formation ?

Sur 3 ans d’études, la formation en école d’infirmière est partagée entre 50 % de temps scolaire en amphis et en TD (Travaux Dirigés) et pour l’autre moitié en stages pratiques.