Axa – Choisir le risque d’entreprendre

Après une Ecole de commerce parisienne et une expérience à Hong Kong, Bruno Gabella a rapidement travaillé pour Axa Investment Managers, dans le développement des fonds d’investissement actions. Mais à Paris, l’indépendance et l’autonomie manquaient cruellement à cet entrepreneur né.

Beaucoup ne nous connaissaient pas, nous avons donc travaillé sur la notoriété de l’enseigne. Nous mesurons le chemin parcouru avec un très bon taux de fidélisation, notamment sur la clientèle internationale, composée de touristes mais aussi de résidents étrangers qui fréquentent la Côte d’Azur plusieurs fois par an.

Comment avez-vous débuté dans l’assurance ?

En 2013, j’en avais marre d’être salarié, et j’ai choisi l’indépendance… J’ai racheté le portefeuille d’un agent d’assurances qui partait à la retraite.
Avec mon frère, nous nous sommes associés et en 7 ans, notre chiffre d’affaires est passé de 350.000 à 1,2 M€ avec un associé de plus, 6.000 clients en portefeuille contre 800 à nos débuts.

Comment se démarquer dans l’assurance ?

Nous travaillons sur la récurrence. Cela nécessite de fidéliser notre clientèle en passant par une vraie relation de confiance. Celle-ci vient de notre connaissance du client avec qui nous nous positionnons avant tout comme des partenaires. Pour les clients professionnels, l’audit est très important, pour identifier les risques et affiner une vraie stratégie pour protéger leur activité et leurs revenus. Ils sont attachés à l’agence et très sensibles à notre disponibilité.

Cette crise a eu un impact et une certaine défiance est née vis-à-vis des assureurs…

Ce que l’on oublie souvent de préciser, c’est que l’assurance est le seul secteur privé à avoir contribué à hauteur de 3.2 milliards d’euros. Axa a été le 1er contributeur privé au fonds de solidarité pour les TPE et a aidé 350.000 entreprises et professionnels au-delà des garanties contractuelles. Ce n’est pas le cas de tous les secteurs d’activité…