CÉLESTE ET PUISSANT, HISTOIRE DE MODE ET DE CONFIANCE

Antony Féraud a pu développer sa propre marque de vêtements streetwear, « Céleste et Puissant », grâce au concours de l’Ouvre-Boîte, le dispositif d’insertion professionnelle par l’entrepreneuriat porté par la Fondation des Apprentis d’Auteuil. Avec en filigrane, un message : tout est possible avec de la confiance en soi…

Comment vous est venue l’idée de créer votre marque de vêtements, Céleste & Puissant ?

Antony Féraud : Je voulais apporter ma pierre à l’édifice dans le cadre de la recherche sur la maladie rare et dégénérative dont je suis atteint, l’Ataxie de Friedreich. En créant ma propre marque, sur chaque produit vendu, je peux reverser 1 € à l’Institut Imagine de l’Hôpital Necker à Paris, qui fait de la recherche sur ce sujet.

Pourquoi dans le textile ?

Pour moi, c’était l’idée la plus simple et qui pouvait toucher le plus de clients. Pour cela, je voulais des vêtements que tout le monde puisse porter afin que chacun –même sans le savoir– puisse contribuer à faire avancer la recherche sur la maladie.

Comment avez-vous intégré le dispositif d’aide à la création d’entreprise, l’Ouvre-boîte, piloté par la Fondation des Apprentis d’Auteuil ?

En 2018, pendant ma 2e année de BTS, je réfléchissais à créer une entreprise. J’ai entendu parler du dispositif Skola dans mon entourage. Je venais tout juste de créer la marque et j’ai pu intégrer le dispositif de l’Ouvre Boîte pendant que je suivais les cours de l’Edhec pour me professionnaliser.

Qu’est-ce que vous avez découvert de la vie d’un chef d’entreprise ?

J’ai appris à gérer un budget, la comptabilité, les achats, le calcul des marges, les quantités à prévoir, la gestion des stocks, l’anticipation des collections… mais j’ai aussi découvert d’autres apprentissages, comme celui de la prise de parole en public, par exemple.