SERENITE CELESTE : Entre la scène et l’institut, POUR TOUJOURS RÉVÉLER LA BEAUTÉ

Chr, événementiel & loisirs

24 septembre 2025

Michaël Lardet

Sérénité Céleste, tel est le nom du cocon esthétique ouvert par Sylvia Cheton à Mougins, chemin de la Plaine. Une douce appellation voulue pour révéler l’état d’esprit impulsé par cette ancienne danseuse professionnelle, à son univers dédié à la beauté. Rencontre.

Sylvia, votre parcours est atypique. Vous n’êtes pas venue tout de suite à l’esthétique. Votre vraie passion, c’était avant tout la danse…

Sylvia Cheton : Oui, même si depuis plus de 30 ans, je vis au rythme de ma passion pour l’esthétique. Ce métier, je l’ai choisi avec le cœur, mais il s’est aussi imposé comme une évidence, au fil d’un parcours riche et pluriel. Qui a commencé par mon enfance à l’étranger… Mon papa était dans la marine marchande et pendant 15 ans, nous avons vécu en Afrique, à Libreville au Gabon, en Côte d’Ivoire puis au Togo. C’est dans ce dernier pays qu’il a créé son chantier naval. A la suite d’événements politiques, j’ai été rapatriée en France.

Mes parents ont accepté que je parte seule, à 16 ans, pour une audition en France à Cannes. Car c’est la danse qui a guidé mes pas de petite fille passionnée. Formée à l’école Rosella Hightower à Cannes, l’une des plus prestigieuses institutions au monde, je me destinais à une carrière de danseuse professionnelle. J’y ai appris la rigueur, la sensibilité artistique et le goût du détail — des qualités qui m’accompagnent encore aujourd’hui.

Puis vous avez quitté Cannes ?

À l’issue de mon diplôme, je suis partie à Nantes, pour entrer dans une compagnie de danse contemporaine. Par la suite, j’ai donné des cours de danse puis j’ai été engagée pour danser pour des revues de French cancan et de cabaret. Mais vous allez voir que l’esthétique n’est jamais très loin de moi… Car déjà à cette époque, je ne pouvais m’empêcher de sublimer les autres : je maquillais mes camarades danseuses, je partageais des astuces, je m’émerveillais du pouvoir transformateur d’un simple coup de pinceau ! Ma passion pour la beauté était là, bien vivante…

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