BayLibre : plus autonome, plus épanoui… plus performant

Depuis 2013, BayLibre fournit des solutions IoT et embarquées à ses clients du monde entier. Avec un effectif d’une quarantaine de personnes, la startup de Villeneuve-Loubet ne connaît pas de turn-over. Benoît Cousson, qui la dirige, nous explique ses principes de management. Ici, tout est prévu pour que chacun s’épanouisse : horaires flexibles, environnement privilégié avec plusieurs espaces de détente… Un esprit très « Silicon Valley », sans stress et qui, du coup, favorise la performance et l’autonomie… Entretien.

Aujourd’hui, les happiness managers, ces « managers du bonheur », sont trendy… C’est ce que tu fais ?

Mon rôle serait plutôt celui de « chef d’orchestre ». Je fais tout mon possible pour que nos ingénieurs se sentent bien et pour cela, je dois m’assurer du bien-être de chacun…

Nous anticipons sans cesse les besoins et j’essaie de m’encadrer de profils à la fois brillants et autonomes.

A ce sujet, une phrase de Steve Jobs me plait beaucoup : « Cela ne fait aucun sens d’embaucher des gens intelligents puis de leur dire ce qu’ils doivent faire. Nous embauchons des gens intelligents afin qu’ils nous disent ce que nous devons faire ».

En encourageant cette autonomie, tu n’as pas peur de l’effet inverse ? De la personne qui ne va pas avancer, se laisser porter ?

Dans notre recrutement, nous avons remarqué que les gens compétents techniquement et autonomes avaient naturellement l’envie de faire les choses. Ils sont passionnés et font souvent des travaux de recherches en plus de leur travail. Nous avons récemment lancé un appel à projets internes open source et je n’ai pas du tout été surpris du nombre incroyable d’idées que tout le monde me suggérait !

Il faut donc de la créativité pour travailler chez BayLibre ?

C’est ce que j’ai compris très tôt : un bon ingénieur est forcément un créatif. Coder, en soi, est un geste créatif : tu as un problème et tu vas essayer de le résoudre avec du code.