Devenir pilote de drone avec Flying Eye

Inantipolis 16

Septembre 2020

INfo

9 septembre 2020

Mickael Lardet

Déjà plus de 10 ans que Flying Eye évolue dans le monde ludique du drone. Mais les petits engins volants azuréens ont trouvé depuis d’autres utilisations que le seul survol du littoral en quête de belles prises de vues ensoleillées. Aujourd’hui, piloter un drone est devenu un métier, qui trouve de multiples applications dans notre vie quotidienne. Et Flying Eye forme plusieurs dizaines de « télépilotes » chaque année.

Avec son frère, Alexandre Thomas crée Flying Eye en 2009 à Antibes. « Nous fabriquions des drones de manière artisanale, et nous en vendions une petite trentaine chaque année. Personne ne connaissait ce milieu, c’était vraiment les prémices du drone : il fallait expliquer au grand public ce qu’étaient ces drôles d’Ovnis ! ». Entretemps, Flying Eye a été revendu puis repris par Alexandre Thomas, qui en a conservé la seule partie commercialisation et formation. Et depuis, du vent a soufflé dans les petites hélices, et dès 2012, plusieurs textes de loi ont permis de réglementer le monde du drone. Ce qui a instauré des limites à leur utilisation et a véritablement accéléré la croissance du marché. L’intérêt pour ces petites machines volantes (dont le poids débute à moins de 800 g) est grandissant et ses applications en font désormais un outil professionnel très pratique dans de nombreux cas de figure. Les drones professionnels, commercialisés par Flying Eye (principal revendeur français du géant chinois DJI) trouvent ainsi de multiples utilisations : dans la sécurité évidemment (surveillance de position de véhicules, repérages…) mais aussi dans l’agriculture (en pleine émergence avec la récente autorisation de l’utilisation de drones dans l’épandage agricole) ou encore dans les prises de vues aériennes ou les relevés topographiques. Chez Flying Eye, 200 drones sont ainsi vendus à des structures pros chaque année (entreprises, collectivités, gouvernement…). L’entreprise de Sophia travaille aussi à l’adaptation de ses appareils aux besoins spécifiques de chacun de ses clients.

Des formations reconnues et recherchées

Mais il faut évidemment être habilité à les piloter et Flying Eye développe aujourd’hui son école de formations aux métiers du drone. Avec 4 centres en France, 10.000 heures dispensées chaque année, les formations sont au nombre de 11 et permettent de se spécialiser dans plusieurs domaines : photogrammétrie, thermographie par drone, surveillance, trajectoire et cadrage photo et vidéo… A savoir que la formation de « télépilote de drone » débouche sur un certificat délivré par la FPDC (Fédération Professionnelle du Drone Civil) et se voit prise en charge dans le cadre du CPF (Compte Professionnel Formation).

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