A Grasse : une dixième école d’ingénieurs pour Paca

Inantipolis 6

Décembre2018 / Janvier 2019

In my city

12 décembre 2018

Mickael Lardet

L’examen a été long mais Grasse a été reçue ! La ville accueillera à la rentrée 2019 une première promotion d’étudiants au sein de l’ECAM EPMI, grande école d’ingénieurs créée en 1992 à l’initiative de 4 grands groupes industriels (EDF, Schneider, Philips et PSA). Avec cette installation, la ville poursuit activement le développement de sa filière d’enseignement supérieur.

200ingénieurs sortent chaque année de l’école installée initialement à Cergy-Pontoise. L’ECAM EPMI dispense un diplôme d’ingénieur généraliste complétée par une année de professionnalisation dans trois secteurs : énergie, industrie ou IT & services. La demande des professionnels est là et l’école a pour ambition de former 60 ingénieurs à Grasse pour sa première promotion.

Dès cette fin d’année, les lycéens de 1e et terminales scientifiques peuvent rencontrer les correspondants de l’école pour envisager d’y poursuivre leurs études supérieures. Entre l’ECAM EPMI, l’Université Nice Côte d’Azur et Polytech Nice, le pari est lancé : former des jeunes pour qu’ils répondent aussi aux besoins identifiés localement, dans l’e-santé, les énergies renouvelables ou les villes intelligentes. Parce que la France aura besoin de 12.000 ingénieurs supplémentaires d’ici à 2030-2040, et que la région Paca est mal dotée, l’arrivée de l’ECAM EPMI doit permettre d’augmenter sensiblement le nombre des 1700 ingénieurs actuellement formés (contre 6.000 en moyenne nationale !).

Des étudiants en centre-ville

« Le Pays de Grasse est une terre d’avenir pour l’enseignement supérieur » aime à marteler Jérôme Viaud, qui compte accueillir 600 étudiants supplémentaires d’ici 2022 au sein de l’agglo.

Des étudiants en centre-ville « Le Pays de Grasse est une terre d’avenir pour l’enseignement supérieur » aime à marteler Jérôme Viaud, qui compte accueillir 600 étudiants supplémentaires d’ici 2022 au sein de l’agglo.

Les investisseurs commencent à s’intéresser à ce marché, qui souffrait notamment du manque de stationnement. Cela ne devrait pas poser de problème aux étudiants qui ne sont pas souvent véhiculés…

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