BARBERO TRANSPORTS : BARBERO, une lignée de transporteurs

S’il avait écouté son père (« Ne fais pas de transport, mon fils…, il serait peut-être expert-comptable aujourd’hui. « J’aurais détesté ça ! » rit Patrick Barbero, des Transports du même nom, créés il y a plus de 70 ans par Jean, son grand-père.

Il descendait en camion de La Bollène-Vésubie, chargé de légumes pour les vendre et sur sa route, en acheter aux producteurs de la Plaine du Var, pour fournir les nombreuses colonies de vacances qui peuplaient alors l’arrière-pays niçois. Une trajectoire qui l’a peu à peu amené à livrer jusque dans le Jura et pour ne pas revenir à vide, à trouver des clients. Pour le clin d’œil, le premier d’entre eux fut la fromagerie jurassienne Bel et sa célèbre « Vache qui rit »…

Au décès de Jean dans un accident de la route en 1969, son fils Jean-Pierre reprend l’entreprise et embarque son beau-frère dans l’aventure. Déjà, en 70-71, les promotions immobilières supplantent les terres consacrées à la production de légumes, alors Barbero se développe dans le transport national et construit son siège à Saint-Laurent-du-Var. En 1978, Christine, sa fille, intègre l’entreprise, suivie de Patrick en 1989.

Aujourd’hui encore, Transports Barbero est une PME familiale : « Nous sommes des petits enfants d’immigrés et un peu comme dans toute famille italienne, il faut un chef » analyse Patrick, qui travaille avec sa sœur, sa nièce, son cousin et l’épouse de celui-ci… La transmission s’est faite naturellement, sans compétition, autour de 1997, date de la retraite de Jean-Pierre, qui a toujours gardé -jusqu’à son décès l’an dernier, un rôle consultatif fort, lié à une expérience et un sens des affaires hors du commun.