Printemps – Reprise de la saison

A la direction du Printemps Polygone Riviera, Julie Lascombes a l’âme de l’entrepreneuse : positive et déterminée, la jeune femme se montre à l’écoute de ses équipes dont elle loue l’agilité et l’esprit collectif, au cœur de la période mouvementée que nous venons de vivre.

Comment avez-vous intégré le Printemps ?

Originaire de Marseille, j’ai fait des études de commerce à Nice puis j’ai intégré Le Printemps à Paris à l’issue de mon stage de fin d’études en 2006. Durant mon cursus, je me suis découvert beaucoup de facilité avec les chiffres. Alors quand l’immense majorité de mes collègues choisissaient la spécialisation marketing ou commerce, j’ai opté pour le contrôle de gestion car j’ai pressenti que j’avais une carte à y jouer sur un marché de l’emploi tendu. Cela m’a immédiatement plu et j’ai assez vite pris des responsabilités.

Comment êtes-vous passée de la finance à la direction d’un magasin ?

Mon expérience au siège du Printemps m’a permis de découvrir différents services de l’entreprise et de nourrir ma curiosité. Après quelques années, j’ai eu envie de prendre part à la mise en œuvre de notre stratégie sur le terrain, au plus proche des équipes et des clients. Le management et l’humain est ce qui me nourrit au quotidien.

Diriger, créer une entreprise, cela avait-il du sens pour vous ?

C’est dans ce but que j’ai fait l’IPAG ! Choisir une école de commerce me permettait d’être généraliste dans mon approche de l’entreprise. Car ce qui m’intéressait avant tout, c’était entrepreneuriat : créer ou reprendre une entreprise pour développer, transformer, embellir…

Comment avez-vous abordé votre arrivée à la direction du Printemps de Polygone Riviera il y a 4 ans ?

Il fallait que les azuréens se rendent compte que le Printemps n’était pas… qu’une saison ! Beaucoup ne nous connaissaient pas, nous avons donc travaillé sur la notoriété de l’enseigne. Nous mesurons le chemin parcouru avec un très bon taux de fidélisation, notamment sur la clientèle internationale, composée de touristes mais aussi de résidents étrangers qui fréquentent la Côte d’Azur plusieurs fois par an.