KYANITE CONSEIL : Le prix, question de VALEUR ET DE CONFIANCE !

Inmagazine 25

Février / Mars 2022

INfo

1 février 2022

Mickael Lardet

Au service de la performance de l’entreprise, Laurence Allançon nous donne les clés pour mieux appréhender et travailler sur la notion de prix et de TCO (coût total de détention). Qu’est-ce qu’un bon prix ? Comment en faire un outil d’amélioration de nos rapports avec nos clients, nos fournisseurs, une vraie plus-value ?

Après nous avoir conseillé sur la relation client-fournisseur, Laurence Alllançon, fondatrice de Kyanite Conseil, s’intéresse au prix : « c’est une question constante que se posent acheteurs et vendeurs, après chaque conclusion d’accord. Le vendeur se demande s’il aurait pu marger davantage et l’acheteur si un meilleur prix aurait pu être obtenu… Mais plus important que la valeur affichée d’un prix en Euros sont les bénéfices obtenus par la valeur et la valeur invisible : le capital de confiance, difficile à gagner et à conserver, mais parfois si facile à perdre !

Prix, coût, valeur : quelles différences ?

Le prix n’est rien de plus qu’une valeur monétaire fixée pour un bien ou pour une opération tandis que le coût constitue l’ensemble des frais d’un produit. Le Coût Total d’Acquisition ou Total Cost of Ownership (TCO) méthodologie bien connue de la fonction achats, consiste à évaluer le coût global d’un bien ou d’un service tout au long de son cycle de vie. En le calculant, on identifie le coût réel et donc l’offre la plus avantageuse sans se limiter au seul prix d’acquisition  : un outil indispensable dans la préparation des négociations, pour une opération d’outsourcing ou d’internalisation.

Pour le calculer, il faut distinguer deux types de coûts. Les coûts directs sont engagés directement dans la fabrication ou la commercialisation d’un produit ou d’un service : matière première, transport, main-d’œuvre, maintenance, gestion des stocks… Ils sont généralement faciles à identifier. En revanche, les coûts indirects ou invisibles sont plus difficiles à quantifier et à chiffrer : coût de contrôle et de non-qualité, formation des utilisateurs, coût des évolutions technologiques…

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