engIT Lab : un garage avant d’être un showroom

Inantipolis 8

Avril / Mai 2019

INtelligence & INnovation

16 mai 2019

Mickael Lardet

Disposer d’un « lab », c’est tendance pour toute ESN qui se respecte… Mais qu’en faire ? Celui d’engIT, spécialiste à Sophia Antipolis de la transformation digitale, a plusieurs casquettes : terrain de jeu pour ingénieurs, développement de preuve de concept, mais aussi incubateur de projets entrepreneuriaux, il correspond aussi à l’ADN de l’entreprise, libérée et autonome. Visite.

Brahim Agrebi, Innovation Leader chez engIT, part du principe qu’ « il n’y a pas d’échec dans l’innovation, mais des tentatives ». L’ESN de Sophia Antipolis a d’abord voulu ce laboratoire comme une sorte de «  garage  » un lieu d’expérimentation, où l’on se fait plaisir, où l’on teste… « Le lab, ce n’est pas une vitrine de démonstration de notre savoir-faire pour nos clients, c’est avant tout pour nos ingénieurs » prévient Eric Solal, cofondateur d’engIT.

L’idée est plutôt d’y développer des compétences autour de technologies innovantes, ou par exemple, travailler des IP en marques blanches, ces modules de propriété intellectuelle qui déploient une certaine technologie dans des projets plus globaux. C’est un vrai lieu d’innovation, de recherche

C’est aussi un terrain de jeu pour les ingénieurs, les « engeeks »… Pour Pierre Baillot d’Estivaux, Innovation Leader chez engIT, « l’engIT Lab, c’est l’opportunité pour eux de s’exprimer sur autre chose que sur une mission donnée. C’est très différenciant. Cela permet de leur dire : ok, tu viens pour appliquer tes compétences chez un client, mais nous allons aussi t’aider à faire monter en maturité sur les technologies qui t’intéressent ou sur ton projet personnel ».

Pour cela, il fallait structurer ce Labo. Pour Pierre, « L’innovation, même si cela peut paraitre paradoxal, doit être organisée. Nos engeeks doivent s’y retrouver pour apporter leurs idées et leur savoir-faire. Il y a aussi une prise de risque à prendre en compte, car de nombreux projets n’aboutissent pas mais on en tire toujours quelque chose : de la compétence, du savoir-faire, ce n’est jamais neutre ».

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